La végétalisation à Annemasse
Toujours plus d’arbres
Pour la sécurité de tous, la Ville a décidé d’abattre six arbres, des érables laciniés argentés, rue de l'Annexion, fin novembre. Dépérissant du fait du positionnement d'une canalisation d'eau sous leurs racines, ils présentaient un danger pour les passants.
La Ville réalisera prochainement une étude sur la possibilité de planter de nouveaux arbres de l'autre côté de la rue.
Bien qu’il soit parfois nécessaire de couper certains arbres sur l’espace public, l'abattage est en effet toujours compensé, même si la plantation du nouvel arbre n'a pas lieu au même endroit.
S’agissant des constructions privées, le service Urbanisme est attentif aux espaces extérieurs et à la plantation d'arbres en pleine terre lors de l'étude des permis de construire.
Le service, ainsi que les élus, attirent l'attention des promoteurs sur les arbres de la parcelle et leur demandent de les préserver ou de compenser leur abattage par de nouvelles plantations.
Les arbres classés « Remarquable » sont en revanche protégés et ne peuvent être coupés.
Les espaces verts gagnent du terrain
Le saviez-vous ? Si l’on entend souvent qu’Annemasse est une ville trop minérale, 22 % de sa surface est en fait composée d’espaces verts (parcs, espaces boisés, espaces privés végétalisés…).
Chaque aménagement est, autant que possible, synonyme de nouvelles plantations et la volonté de redonner sa place à la nature en ville est au coeur de plusieurs projets.
La réalisation du futur parc rue du Salève
Après la création du parc Olympe de Gouges en 2015 et celle du parc Clemenceau en 2020, ce nouvel espace vert devrait voir le jour début 2022.
6127 m² de verdure viendront compléter les 65 hectares d’espaces verts annemassiens.
Ce sont des mètres carrés qui ne partent pas en construction de logements mais qui seront à la
disposition de nos habitants. L'effort de la Ville est important et fait partie de la politique foncière
de préservation et d'achat.
explique Mylène Saillet Raphoz, adjointe en charge de la transition écologique, de la végétalisation et des espaces verts.
L’objectif du projet est de concevoir un « parc nature » en intervenant au minimum sur les plantations et arbres existants. Il s’agira de les compléter en créant des cheminements agrémentés de mobilier urbain (bancs, tables de pique-nique...).
La réalisation du parc et le choix des aménagements se fera en concertation avec les habitants.
Autre projet important faisant la part belle aux espaces verts, celui de développer l’agriculture urbaine.
Mené par la Ville et Annemasse Agglo en partenariat avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon, ce projet innovant d’agriculture maraîchère en ville permettra de produire des légumes de saison au coeur du quartier du Perrier.
En cette fin d’année, le lancement d’études permettra de trouver les meilleures formes de structures pour exploiter les 4510 m² de terrains qui seront mis à disposition par la Ville (exploitant, association d’insertion, régie municipale...).
Le projet devrait voir le jour à l’horizon 2022.
N’oublions pas que les habitants peuvent, eux aussi, créer leur petit bout de verdure sur l’espace public. Depuis 2018, la Ville délivre en effet des « Permis de jardiner » à des Annemassiens volontaires (deux personnes minimum) qui choisissent leur lieu de plantation à partager.
L’idée est d'exploiter tous les lieux possibles (petites surfaces planes, treillis en pied d'immeuble, autour des arbres, dans des jardinières...) pour faire pousser des cultures les plus variées : légumes, fruits, aromates, fleurs, végétalisation...
Les volontaires signent une charte qui fixe les engagements des jardiniers en matière de respect de l'environnement, d'insertion paysagère, de dynamique sociale, d'échanges et de transmission.
Outre la végétalisation de la ville, ce dispositif vise à favoriser le lien social.