Le moustique-tigre

Le moustique-tigre, originaire de l'Asie du Sud-Est, est présent dans la région depuis 2012. Il s'est implanté en Haute-Savoie en 2019. Sa présence a été confirmée l'été dernier dans les jardins familiaux de Romagny.

Le moustique-tigre et son habitat

Tout comme notre moustique indigène, sa piqûre est très désagréable et douloureuse. Il est peu présent dans notre commune et les oiseaux sont leurs meilleurs prédateurs.

Il peut, dans de très rares cas, être vecteur de maladies tropicales ; dengue, chikungunya, uniquement s'il a auparavant piqué une personne de retour d’un pays infesté et atteinte de ces maladies.

Le moustique adulte vit environ 1 mois et se nourrit de nectar de fleurs. Il pond uniquement à proximité immédiate ou dans l’eau stagnante, d’avril à octobre, et ses larves s’y développent durant une semaine environ.

Il apprécie particulièrement les très petits volumes d'eau pour pondre. Les noues paysagères ne correspondent pas à son milieu de prédilection, car elles sont souvent pleines en hiver, en dehors des périodes de pontes. L'été, elles se vident après un orage, avant que la larve n’ait le temps de faire son cycle complet.

Seule la femelle pique car le sang est indispensable au développement des œufs qu’elle porte.

 

Faible voyageur, il ne se déplace pas plus loin qu'un rayon de 150 m autour de son lieu de ponte.

Donc si vous êtes piqué, c'est qu'il a éclos chez vous ou dans un rayon très proche.

 

Lutter contre sa prolifération

Lutter contre ce moustique est une mission de service publique conduite par l'ARS (Agence régionale de la santé) et réalisée par l'EIRAD (Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication). Sa présence sur notre commune fait l'objet d'une surveillance réalisée à partir de pièges-pondoirs dès le mois de mai à proximité de l’Hôpital Privé des Pays de Savoie.

Elle repose aussi sur l'implication de chacun, communes et particuliers.

Actions à mettre en œuvre :

 

  • Éliminer tous les petits points d'eau indispensables à sa ponte et au développement de ses larves à travers des gestes simples.
    Pour cela, il faut :
  1. retirer tout objet pouvant contenir de l'eau stagnante : réserves, soucoupes, arrosoirs, petits bidons… et remplir les soucoupes de sable sous les pots de fleurs,
  2. bâcher ou recouvrir hermétiquement les réservoirs plus grands à l’aide d’une moustiquaire ou d’un couvercle,
  3. vérifier le bon écoulement des chéneaux et descentes d'eaux pluviales,
  4. éliminer régulièrement les déchets verts pourrissants.

Cela permettra de suivre la propagation du moustique sur tout le territoire et d'anticiper les statégies de lutte.

 

Plus d'infos :

 Site de l’EIRAD

Site de l'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes