La chenille processionnaire
Luttons ensemble contre la chenille processionnaire
La Ville d'Annemasse par ses agents du service Parcs et Jardins, répertorie chaque année tous les arbres attaqués par la chenille processionnaire afin de planifier ses interventions. Mais cette lutte ne peut se faire sans la participation des citoyens. De plus un arrêté préfectoral du 18 décembre 1985 rend obligatoire la destruction de ces insectes dangereux pour la santé.
Les chenilles processionnaires, responsables de nombreux dégâts
Les dégâts provoqués par la chenille processionnaire touchent autant l'être humain, la flore et la faune.
Défoliation des pins
Se nourrissant des aiguilles de pin, les chenilles en privent les arbres qui s'affaiblissent, sont plus fragiles contre les attaques de parasites et les maladies entraînant leur mort.
Santé humaine
Ces insectes libèrent également d'énormes quantités de poils urticants dans le l'atmosphère ce qui peut provoquer de graves urticaires, œdèmes et troubles oculaires. Ne jamais toucher les cocons (même vides) sans précautions, ainsi que les chenilles lors des processions.
Santé animale
Quant aux animaux, tels que les chiens, ils ne sont pas épargnés. De graves nécroses de la langue peuvent être constatées si les animaux ont léché ou même avalé des chenilles, et peuvent conduire leur mort.
Il est primordial de consulter très rapidement un médecin ou un vétérinaire en cas de troubles importants.
Les moyens mis en œuvre
L'éradication des chenilles ne peut être définitive. Elle doit être renouvelée tous les ans.
Les moyens mis en œuvre sont les suivants :
la destruction manuelle des nids en hiver ;
le piégeage des adultes grâce à des pièges à phéromones ;
le piégeage des chenilles à l'aide de manchons en plastique avec des gouttières ;
la pose de nichoirs à mésanges qui peuvent manger jusqu'à 90 chenilles par jour.